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Comme à chaque sortie d'hiver depuis que les risques de sécheresse sont un sujet environnemental, écologistes et médias nous "bassinent" 😂 avec la chute de niveau des nappes phréatiques.
Evidemment c'est un fait irréfutable, moins d'infiltration et plus de consommation d'eau par les ménages, le développement massif du tourisme, les entreprises et l'industrie, ne peut que produire une baisse de la quantité d'eau disponible.
Mais dans la liste des raisons qui conduisent au manque de réserves d'eau souterraine, il est toujours soigneusement oublié de mettre en avant ce qui fache : l'artificialisation exponentielle des sols depuis bons nombres d'années. Certes il pleut moins, mais quand c'est le cas, combien d'eau ne peut plus pénétrer dans le sol et part directement dans les caniveaux. Entre les centres commerciaux en bordure des villes, les routes, les lotissements, les zones artisanales des villages, la construction de sites touristiques de la montagne à la mer, la liste des "dévieurs" d'eau est longue.
Alors oui, l'eau est une ressource précieuse qu'il convient de ne pas gaspiller en aval, mais c'est en amont que se situe le débat et la recherche de responsabilité, soit auprès de tous ceux qui depuis l'après-guerre ont fait que le BTP n'ait cessé de bétonner les sols.
Dans ce sens le changement climatique a bon dos, mais je ne connais de chiffres sur la perte en alimentation d'eau des nappes phréatiques due à l'homme et sa soif de développement. Pourtant, à longueur de journées nous sommes "inondés" de chiffres, pourcentages et statistiques en tous genres...
Bref, sans l'hyper artificialisation des sols, les nappes se porteraient sans doute encore bien un peu partout, malgré un nombre d'heures et de quantité de pluie en diminution.