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Comment à notre époque des sciences et de la technologie, avec un humain au cerveau hautement développé, est-il seulement encore tenable de rester dans le refus du vaccin, seule alternative actuellement possible pour protéger soi et les autres en dehors des gestes barrières ? Croyances, postures ou autres illuminations ne peuvent plus être une explication et encore moins une raison. Aujourd'hui, tout le monde a connaissance dans son entourage proche de personnes décédées ou contaminées depuis mars 2020. L'info vient de soi, en première main et non pas d'une news touchant une "célébrité" ou de statistiques sur le nombre de cas et de lits d’hôpitaux occupés.

Lorsque dix jours avant vous croisez un senior de soixante quatorze ans en pleine forme, mais non vacciné par conviction personnelle et que vous apprenez de la bouche de sa veuve qu'il est dorénavant décédé de la Covid, on ne peut crier à l'infox. Quand en plus, elle explique s'être, elle, fait vacciner depuis  longtemps à l'insu de son mari pour ne pas le froisser sur fond d'opposition d'opinions, vous vous dites, ah ouais. 

"Etre raccord", sans doute la grande difficulté de notre société moderne et des individus entre eux. Quand vous voyez le niveau actuel des polémiques partisanes autour des préparatifs de l'élection présidentielle, avec comme seule raison d'éclater la société, renvoyer Macron à ses études, vous ne pouvez que secouer la tête et vous désoler pour le pays. Quid des grandes idées politiques, économiques, des grandes questions de société autour de la croissance, de la sur-consommation, de la mondialisation des circuits de production et commerciaux qui  tuent la planète et ses ressources. Un jeans par exemple, ce vêtement si prisé de tous, à commencer par la jeunesse, tant éprise d'écologie, va faire avant d'arriver en boutique, une fois et demi le tour du monde, pillant au passage les ressources en eau de l'Inde, polluant les sols avec les rejets, les mers et l'air avec le transport à chaque passage dans un autre pays, cf vidéo. Et tout ça pour finir au Ghana sur des tas d'ordures.

La mondialisation repose sur un système simple, les uns font la facture et les autres la payent. A partir de là que fait-on ? Une option est d'attaquer les sources du mal. Comme pour la chasse, si vous voulez lui redonner sa place et surtout ses lettres de noblesse, il ne faut pas s'attaquer aux conséquences, les dégâts agricoles et forestiers, vous aurez en face les Administrations et les Syndicats maîtres du jeu, mais aux causes, les chasses marchandes interdites sur le papier dans notre système de location des lots, le tourisme cynégétique sur fond de nécessité de sur-densités de gibier, la sur-exploitation des espaces par le développement des territoires et du loisir de plein air qui punissent et concentrent la faune, pour revenir à une gestion saine des territoires et des espaces apaisés.

Si vous voulez supprimez les grands maux provoqués par la drogue et ses effets collatéraux que sont les affrontements guerriers, les trafics, le crime, la délinquance, l'insécurité, les banlieues, vaut-il mieux mettre les moyens sur la répression en aval ou sur les circuits connus de production pour couper la cause en amont ? Ne me dites pas qu'aujourd'hui avec les technologies modernes, des satellites aux drones, le monde n'est pas capable en deux temps trois mouvements de détruire les champs de production. Il suffit de..., il n'y aka et "là où il y a une volonté, il y a un chemin". Un beau projet pour les G7 et toutes les instances internationales créées pour le bien de l'homme et la planète. Il y a assez de politiques et de fonctionnaires pour y mettre le train sur les rails en amont, avec suffisamment de force de persuasions et de propositions envers les circuits producteurs, avant d'appuyer sur les boutons.

Sans produit, pas de marché et sans casser des œufs, pas d'omelette. Réformer, revenir en arrière, changer des habitudes, dire non ça suffit, siffler la fin de récréation avec en retour l'espoir d'un nouveau monde plus serein, qui est assez fou pour y aller, s'opposer à l’establishment, lorsqu'on sait que le changement est l'obstacle qui fait le plus peur à l'individu, de surcroit en défaillance de raccord ? Il est beaucoup plus confortable de faire dans la gesticulade, la mascarade, l'indignation et le grand guignol devant les caméras que de pondre un programme avec un goût amer pour tous ceux qui dans le monde font d'une manière ou d'une autre la facture pour ceux qui la payent.

Tag(s) : #Billet d'humeur
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