L'accident de chasse mortel dans le Cantal, sans doute celui de trop.

L'accident de chasse mortel samedi dans le Cantal sera sans doute la tragédie de trop pour le monde de la chasse. Aurait-il pu être évité, sans doute. L'enquête dira si du côté des promeneurs le périmètre de chasse a été signalisé, notamment l'entrée du sentier de randonnée par un panneau annonçant la battue et si la règle du DIF 30 a été respectée par la jeune chasseuse. En cas de bravade ou de violation des mesures de sécurité élémentaires, aucune circonstance atténuante ne pourra être invoquée et aucun politique ne pourra plus empêcher a minima l'interdiction de la chasse le week-end et les jours fériés. Il faut juste espérer que ne seront interdites que les battues et non l'ensemble des modes de chasse, en particulier l'affût et l'approche telle que nous les connaissons et pratiquons en Alsace-Moselle. L'interdiction totale poserait inévitablement et immédiatement le problème de la responsabilité des dégâts de sangliers dans les cultures. Le chasseur de plaine ne pourra se permettre d'assister totalement démuni aux sorties de sangliers sur champs et prés et en plus devoir payer la facture.

Même si dire halte à l'utilisation des armes de gros calibre, version Mélenchon ou halte à la privatisation de la nature, version Hugo Clément ou Morandini sur RTL reste de l'instrumentalisation, du "yaka-faukon", il n'en reste pas moins que pour le grand public ce qui restera c'est la conviction que la chasse est exercée par des irresponsables cruels d'un autre monde, d'un autre temps.

Encore une fois, je me répète, le but n'est pas de trouver des réponses à un exercice "safe" de la chasse, https://www.veillecynegetique67.com/2021/11/etude-sur-la-chasse-dans-la-controverse-actuelle-qui-la-met-au-banc-des-accuses-suite-1.html il est de la supprimer. L'entrée des accidents dans ce sens est malheureusement du pain béni.